Regis Pasquereau
Mon parcours de budoka
Donner c’est l’âme, c’est l’esprit du CODAM. Donner et Recevoir.
Les débuts
J’ai commencé le Budo en 1988 par la pratique de l’Aïkido.
Très actif pendant de nombreuses années et participant à de nombreux stages, j’ai eu l’honneur de rencontrer Maitre Tamura ainsi que de grands budokas et sabreurs comme Jaff RAJI et Sir Malcolm TIKI SHEWAN.
Dans ma pratique de l’aïkido, je me suis très rapidement intéressé à la pratique des armes : le jo pour l’Aïkijo et le bokken pour l’aïkiken.
Je me souviens très bien de l’époque avec mon ami Mickael où nous travaillions le bokken comme deux jeunes guerriers fous et inconscients.
Puis un jour en 1992, WAOUH ! Ma mâchoire est tombée, j’ai vu Benoît LEPELTIER, un ami aujourd’hui, faire un Kata de Muso Shinden Ryu avant le cours d’Aïkido. Depuis ce jour-là, je n’ai jamais arrêté et avant chaque cours d’aïkido (ou après), nous pratiquions. Mais le plus souvent, je pratiquais seul.
Pratiquer seul : la méthode japonaise
Pratiquer seul à la méthode japonaise, kezako ?
Le maître, Eric MARTIN pendant de nombreuses années, commence par montrer un kata. Puis, pendant 1 mois, il fallait travailler et essayer de le reproduire. Le mois terminé, il apportait une correction ou un point de détail à approfondir et re-travail pour un mois etc… J’ai donc travaillé Shohatto (le 1er kata de l’école) encore et encore. C’est comme ça que le corps apprend et enregistre.
Club privé de Nantes
En 1994, le club de Sautron dans lequel je pratiquais à l’époque, a fermé. La migration vers un club d’Aïkido de Nantes s’est donc opérée. Comme il n’y avait pas encore de section Iaido, j’ai continué le travail en solitaire. J’ai ensuite été rejoint par un nouveau pratiquant d’Aïkido François CRIAUD, et nous avons commencé à travailler le Iai à deux. Et lui aussi a eu cet effet WAOUH…
La FEI
En 1995 pendant un Stage de Iaido et de Jodo avec Jaff RAJI à Redon, j’ai pris ma licence à la FEI (Fédération Européen de Iaido).
Je me rappelle de ce stage comme si c’était hier. Le Dojo (enfin la salle) était comment dire, sale avec un peu de sable sur un parquet qui n’avait pas du voir de vernis depuis des décennies. Mais ce dont je me rappelle le plus, c’est le froid qu’il y faisait. Et pour se réchauffer, pas d’autre choix que de travailler. J’ai été stupéfait par les énergies qui peuvent êtes déployées avec un bokken ou avec un jo : deuxième WAOUH !
Le CODAM à Orvault
Le club privé de Nantes ayant fermé, nous sommes arrivé Eric, Francois et moi au club d’Orvault, où Jean-Pierre AUDIO et Michel RENOUX nous ont accueillis à bras ouverts.
Dans les pratiquants d’aïkido de cette époque lointaine où certains diraient que les dinosaures étaient parmi nous, j’ai croisé le chemin d’un certain Jean-Christophe REDON. On ne s’est plus quittés. Il est devenu un ami mais surtout mon frère d’armes d’âmes. Benoît LEPELTIER nous a rejoint ce qui a donné une nouvelle impulsion dans notre pratique.
Nous avons finalement créé quelques années plus tard (en 2004) la section du CODAM Iaido.
Le CODAM et la FEI
Le travail de la FEI pratiqué au CODAM Iaido est précis. Il est vrai que ce n’est pas une école traditionnelle, un RYU en tant que tel. Cependant, on utilise les katas de Muso Shinden Ryu pour travailler une forme de corps, qui a la particularité de développer les bases et le contrôle du sabre.
Cet apprentissage de contrôle du sabre m’a ainsi permis de comprendre les fondamentaux et, par la suite, de découvrir d’autres écoles (des RYU).
J’ai obtenu mon 1er DAN en 2002, il m’a été délivré par Jaff Raji. Ce n’est pas le grade qui était important, mais la remarque du maitre qui dit : « c’est un bon travail, c’est bien. Continuez ».
Et bien oui, j’ai continué et je continue encore et toujours à travailler.
Ce qui est génial à la FEI, c’est que les 4 premiers DAN (et il n’y en a pas d’autres au sein de la fédération) ne sont pas une fin en soi, mais un début.
Les autres rencontres
En 2006, mon Ami JAFF RAJI, nous a invités à RENNES pour un séminaire très particulier, pour rencontrer un SOKÉ. Un soké est le référent, le gardien d’une école, reconnue par le ministère de la culture Japonais. J’ai donc pu rencontrer le 21ème soke de l’école Komei Juku Muso jikiden Eishin Ryu : sensei Sekiguchi Komei. Et là encore ce fut à nouveau un WAOUH ! Le troisième.
J’ai commencé à suivre Seinsei KOMEI dans les séminaires en France, dans des stages très intensifs, et j’ai organisé en 2011 un séminaire au CODAM.
Je continue toujours à pratiquer cette école qui partie de ma forme de corps et de ma culture.
En 2019, j’ai passé quelques mois en IRLANDE où j’ai pu étudier le travail de ZNKR pour le Iaido et le KENDO ce qui a, je trouve, enrichi ma pratique.
Conclusion
Le CODAM IAIDO, c’est une histoire de copains, tous différents et où chacun amène sa pierre. On est une grande famille. Comme dans les grandes familles, avec certains on est plus proche qu’avec d’autres.
Certains même ont croisés le chemin du club puis sont partis.
Un vieille aïkidoka m’a dit un jour : l’aïkido et le budo sont les miroirs de l’âme. Le budo lave l’âme en empruntant ce chemin. Car il s’agit bien d’une voie, d’un chemin, d’une route qui est la signification du terme « DO » du IAIDO.
Même si je ne me rappelle pas de tous les noms, je tiens à remercier tous ceux que j’ai pu rencontrer sur cette voie pour ce qu’ils m’ont appris.
On apprend plus des autres par la transmission.
Donner c’est l’âme, c’est l’esprit du CODAM. Donner et Recevoir.
Régis Pasquereau
Bonjour,
un ami d’angers m’a fait découvrir le laido.
est ce possible de s’inscrire.
merci
Quétin Boudoer
Bien évidemment.
Bonjour Quentin
les inscriptions sont ouvertes à partir du 15 sept
JC